le 14/08/13 Banos
c'est sans tarder que nous prenons la route, ca grimpe toujours et les paysages de culture s'allongent devant nous transformant les montagnes en patchwork. On y voit des familles entières y travailler sur les champs à flanc de montagne portant des kg sur le dos, on fait une halte à la lagune de colta, petit parc amménagé autour d'une lagune. On repart en direction de riobamba, on longe la voie ferrée et on arrive enfin sur l'altiplano andin à 3600m, c'est ici que commence la route des volcans. A riobamba, nous trouverons notre dejeuné, porc cuit dans sa graisse avec une purée qui cartonne.
on se dirige vers les thermes de san francisco, on traverse des villages où les habitants fabriquent des briques dans d'immenses fours, on monte, on monte, on monte et là plus de panneau et plus de route, stop demi tour, on laisse tomber et on cherche le parc sangay et vous vous en douter apres 75 km de detour on ne trouvera pas non plus, on se rendra donc à banos et relax à l'hotel. bizarrement on trouve la route petite et c'est la seule sur la carte et la seule sur le gps. A un village un panneau nous interpelle : "no pasaje entre pinecle y banos", on demande et on nous dit que c'est la bonne route et qu'elle est praticable, même la DEE nous laissera passer. c'est quoi cette merde : pas de route mais un chemin tracé dans les cendres du volcan avec de l'autre coté le vide, on ne peut pas faire demi tour!! au bout d'un moment un croisement, le vieux panneau rouillé de droite indique "banos" et sur la gauche un tout neuf indiquant toute les direction dont quito et banos...donc à gauche et on descend entre cailloux, roche, cendre et precipice, pris d'un doute et en croisant 2 habitants on demande : " pas du tout il faut tout remonter et tourner au croisement", ca se fera à fond de 1ere sur les cendres et terre, et plus loins en contre bas on appercoit une superbe route asphaltée...mais d'où vient elle?? On arrive enfin à banos et on se rend à l'hotel où vont tous les routards et devinez quoi : c'est fermé. On trouvera notre bonheur un peu plus loin sur un chemin qui contourne un tunnel, on est au calme avec vue sur le rio et bonus des orchidées sauvages.

le 15/08/13 banos
Ce matin, c'est grace mat dans scooby, on se lève tous à 10 h. On part faire l'attraction de la journée : la tiroliene, on s'embarque tous les 3 (oui oui boubou est bien de la partie) dans une petite nacelle, c'est parti on traverse le rio pastaza qui s'ecoule bruyament 180 m en dessous de nous, effet garanti, on arrive sur l'autre rive au dessus d'une double cascade. Apres une petite promenade il est temps de reprendre le chemin inverse et Foy est impatiente d'avoir à nouveau les oreilles au vent, pour info ce mode de transport etait utilisé par les incas. Par la suite nous recherchons un hotel que nous trouverons en plein centre ville et boubou peut dormir dans la chambre, un tour rapide en ville on trouve bonheur dans un marché dans un "comedores" : au menu soupe de poulet, viande riz, salade et jus de canne. l'apres midi sera consacré à internet et que le debit est lent. ce soir c'est pizza et django. On dormira très mal sauf Foy qui aura un lit juste pour elle et elle ne le quittera pas de la nuit.

le 16/08/13 el pailon del diablo
direction le chaudron du diable, nous enpruntons les escaliers dans la foret tropicale humide et luxuriante, nous arrivons au niveau du chaudron : 80 m en dessous de la cascade, le bruit est impressionant, nous emprun, on preztons ensuite un petit, tout petit boyaux taillé dans la roche, on s'y faufile accroupi jusqu'à un mirador, puis un autre boyaux monte jsuq'à derrière la cascade, Arnaud y a pris une bonne douche, Foy et Helene attendrons regardant le defilé de gens mouillés, pour info ceux qui veulent faire cette ballade evitez les pantalons clairs avec culotte rayée, je dis ca, je dis rien!! nous regagnons le bivouac où la pluie sera la bienvenue.

le 17/08/13 la laguna de quilotao
En route nous croisons pleins de petits "cuy" qui grillent gentillement, c'est sur il faut qu'on goute. Nous arrivons à latacunga où nous ferons la pause dejeuné et encore un bonne soupe differente, on prend la route de la lagune et une nouvelle fois on se trompe de chemin, on y parviendra quand même et à 3500m. Et là on est sur le cul, on plante le decors : un concert en bruit de fond, un vent glacial, et en contrebas un lac au fond du cratère d'un volcan. le lac fait 3km de diamètre et est né d'une erruption il y a plusieurs siècles entrainant l'effondrement du volcan sur lui même. demain on y descendra, en attendant on profite du concert itinerant.

le 18/08/13 parque de cotopaxi
c'est motivé qu'on prend le sentier de la lagune qui se trouve 400m plus bas, on descend d'abord des marches en pierre et très vite on se retrouve dans du sable, le must un passage avec une pente raide sur du sable avec juste une corde pour nous aider à ne pas glisser dans le vide, plus on descend et plus on se dit que la remontée va etre physique (3500m d'altitude toujours et ca manque l'oxygene!!), nous arrivons à une petite plage où devant nous, les eaux tranquiles verte emeraude sous encerclées par les falaises du cratère, on restera un petit moment, on redoute la remontée...mais on est courageux : on attaque!! les 1ers 100 metres donnent le tempo: on va en chier!! on mettra 1h30 à remonter dans le sable avec le denivelé à 40% a croiser les paresseux qui remontent à dos de mule ( les muletiers jeunes comme vieux, eux montent à pieds) on y arrive non sans fierté. On retourne à latacunga pour trouver un hotel, mais Foy leur fait peur donc on repart, on decide d'aller au parque de cotopaxi, on y arrive à 17h30 c'est la fermeture mais un guadaparque accepte de nous laisser entrer jusqu'à l'aire de campement ( on s'est gardé de dire qu'on avait un chien), on aura le droit à une vue sur un volcan lointain et en prime le chauffage fonctionne ( c'est pas du luxe à 3800m) mais on le coupe la nuit.

le 19/08/13 cotopaxi te voilà
Il fait frais dehors 2.5° à 7h et 4.5° dedans mais sous la couverture il fait très bon, on decolle pour se rendre à la laguna limpiopungo et le cotopaxi se montre enfin, il est d'une taille impressionnante : 20km de base et 5897 m de hauteur, il est l'un des volcans actifs le plus haut du monde et le plus dangereux de l'equateur. Pour exemple, l'erruption de 1870 s'est entendue jusqu'à 350 km, nombreux villages ont étés detruit par une gigantesque de boue et plusieurs jours plus tard elle atteindra le pacific à 80 km de là, ses habituelles coulée de lave, jets de pierres et de cendres, ses erruptions menacent de faire fondre neiges et glaces de son sommet et provoquant ainsi c'est mortelle coulée de boue. Devant nous il se dresse avec multitude de couleur ; du vert de prairie, rouge de sa roche, noir de sa lave, au blanc de sa cimme enneigée. On entreprend le tour de la lagune et cotopaxi joue à cache-cache avec les nuages, de retour sur notre bivouac, un violent vent nous contraidra à de pas monter la tente et nous ferons la connaissance d'un couple d'allemand qui voyage depuis 1 an dejà et sans date de retour.

et le repos des guerriers!!!!!