• le 27/05 el chifflon del diablo à Lota

     

    Nous voici à Lota à 30 km de Concepcion devant las minas del chifflon del diablo, nous sommes contraint d attendre sur le parking et dans l incertitude de visiter les mines car il y a une panne d’électricité, 2 h plus tard et un jambon beurre dans le ventre on va s'equiper du casque et de la lampe frontale, c'est un ancien mineur qui s'occupe de la visite, après les vérifications d'usages : personne n'est claustro, ni de problème cardiaque, ni asthme, il nous entasse à 5 dans un minuscule ascenseur, c'est parti pour une descente de 25 m dans le noir et la visite commence.

    en gros ce que nous avons compris : la mine du sifflement du diable a fonctionné pendant environ un siecle (1884-1976), elle est reprise depuis 98 par la fondation de chile et ouverte au public, cette mine de charbon est la seule au monde à avoir une ventilation naturelle d'où son nom "sifflement" due au bruit de l'air dans les galeries, la seule au monde qui descend sous le niveau de la mer (-40m) et qui s’enfonce sous la mer jusqu'à 14km et complètement ouverte au public. La mine compte environ 25 km de galerie.

    les mineurs travaillaient 12h par jour, au début le temps de descente et de se rendre sur site n’était pas compté dans le temps de travail, la loi de "la luz a la luz" a changé les choses, le travail débute au moment de l allumage de la lampe jusqu'à son extinction, tout le long de la galerie, il y a des petites cages suspendue dans lesquelles ils mettaient un oiseau, quand piou piou est mort...il faut partir, de même au début, ils avaient des lampes à pétrole sans cache en verre, il fallait surveiller la flamme pour s'assurer quelle ne change pas de couleur et qu'elle ne vacille pas, là en général le mineur a juste le temps de crier "grisous" pour prévenir ses compagnons. A la fin de l'exploitation de la mine, ils travaillaient avec un namotre, ils disposaient d'une pièce d'urgence avec brancard et masque à oxygène.

    les mineurs travaillaient dès l'age de 11 ans (age limite obligatoire pour l’école), les gamins étaient postés au niveau des portes, c'est eux qui les activaient pour assurer la ventilation de la mine et en cas d’évacuation. Les gamins restaient là seuls dans le noir 12 h durant avec en bruit de fond le bruit des pas et des foreuses. Le 1er jour en général le gamin se sauvait, il était vite rattrapé et attaché à son poteau pour qu'il assure son travail et qu'il s'habitue à l'obscurité de la mine, on l'a testé pendant une minute et c'est le noir le plus profond qu'on ait vu..Les mineurs travaillait à genoux pendant 12h a tailler et dynamiter la mine sur 1 metre de hauteur pour en récolter le charbon avec pour seul repas un morceau de pain qui devenait noir de charbon à leur contact, c'est une des manière avec l'inhalation pour contracter la solicose ( maladie pulmonaire). cette dernière ainsi que les maladies articulaire sont aujourd'hui reconnues maladies professionnelles.

    La mine a cesser d'etre exploitée car peu rentable, en effet il fallait la sécurisée en la renforcant avec du bois qui coutait plus cher que ce que rapportait le charbon.

    Quand on remonte enfin à l'air libre on visite le village minier reconstitué pour le film "subterra del chile". des maison en bois avec une pièce principale et une chambre commune, four et lavoir commun au village. Il y a aussi l’épicerie où les mineurs achetaient les vivres avec la "ficha", monnaie sans valeur hors de l’épicerie. On se croierait dans germinal mais pourtant c'était il n'y a pas si longtemps, notre guide a connu ca! on visite ensuite la maison du medecin de la famille cousino exploitant de la mine, de l'usine à céramique etc.. ce qui prête à sourire, c'est que dans une vitrine à coté des fameuses "fichas" il y a les medailles du travail qui vont jusqu'à 35 ans de service. il n'ont pas du en distribuer beaucoup, pour vous donner une idée, dans les mines de potosie en Bolivie (toujours en activité), en 2013 l’espérance de vie ne dépasse pas 45 ans, imaginez à l'epoque...

     

     

    Notre choix de visite c'est porté sur cette mine plutot que celle de Potosi car voir les mineurs trimer (adultes et enfants) aurait été pour nous du voyeurisme.

     

    le 28/05 le cuirassé Huascar

    On reprend la route et arrivé sur le parking, oh surprise le ventilo ne marche plus, ca fesait longtemps, 13 jours en réalité...on choisit de reporter la visite, on sait la galère pour trouver un mecano et la ville est grande et en travaux. mais Arnaud a reperé un electricien auto jute à coté du parking, trop simple!!! en effet il n'est pas electricien mais nous indique où trouver son collegue : "entre la tortuga y el funeraria". ok demerdes toi avec ca!!! demi tour, effectivement on passe devant la tortuga mais pas de funérarium en vu, habitué à ce qu'ils nous indiquent les choses sur 2 ou 3 quadra, on tourne et re-tourne, on va plus loin, beaucoup plus loin et là un funerarium, on demande notre route à une gomeria, et on comprend "pollo, auto france, cemaforo et derecha"...1h15 plus tard nous revoilà devant la meme gomeria et on trouve l'electricien qui etait 2 rue plus loin à droite. Arnaud qui devient bon lui livre son diagnostic, le relais changé il y a 13 jour a grillé, "oui oui c'est ca, je vais t'en mettre un italien qui sera mieux que la marque "bosch". 15 minutes plus tard on est reparti et nous voilà devant l'armada.

    c'est en barge, tirée à bout de bras par 2 marins que l'on monte à bord du fameux cuirassé péruvien huascar, 1er construit au monde, prise de guerre des chiliens pendant la guerre du pacifique, c'est à son bord qu'est mort arturo pratt le 21/05/1879 cf wikipedia. on y visite la salle des machine, les différents quartiers et on voit le double canon qui tourne.

     

    On reprend la route et au bout de 100m plus de ventilo, retour chez mr moustache, il regarde, test, tape, fait des étincelles et nous explique qu'on à un problème avec la fiche de masse, que faire? on coupe et on scotche!!

    Mais ca marche!!!

     

    le 29/05 radal 7 tazal ou presque

    On suit la cordillère enneigée derniere laquelle se cache les 4 grains de sel. La route est belle sur 25 km et là le panneau qui tue "fin camino pavimiento" il reste 25km à faire sur une route minable, soyons lucide, il est 16h, on roule à 5km/h, la nuit tombe dans 1h30, demi tour bivouaque au bord d'une rivière.

     

    le 30/05 Senor y senora Desplas

    c'est à l'improviste qu'on arrive à Curico chez le cousin du medecin de famille d'Arnaud, c'est me qui nous accueille très gentillement et nous convie à dejeuner, puis nous invite a visiter le college de l'alliance francaise, ce que nous feront avec les explication qui vont avec. nous feront ensuite le tour de la ville fortement endommagée par le tremblement de terre de 2010 avec Robert. domaine viticole, fruticole.. et nous conduit à son petit coin de paradis "pariloe", nous rejoignons ensuite Anita pour le dejeuner, nous passerons une excellente journée en leur compagnie.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Sylvie Romeu
    Lundi 17 Juin 2013 à 19:20

    Je vois que vous vous éclatez bien .....ca donne envie concernant Potosi il faut la faire aussi....Non seulement parce que ça rythme mais votre visite apportera un plus aux gens qui y travaillent, passer par une agence d'anciens mineurs il ne s'agit pas de voyeurisme mais de soutient et de partage en ce qui me concerne une belle expérience .....

     

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